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1.
Archives Des Maladies Professionnelles et De L'Environnement ; 83(4):381-382, 2022.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2011505

ABSTRACT

Introduction Le burnout ou l’épuisement professionnel est une réalité préoccupante en milieu de soin. Les infirmiers travaillant dans les services des urgences sont exposés à une variété de facteurs de stress du travail. L’émergence de la pandémie de la COVID-19 serait un facteur favorisant l’épuisement chez les professionnels de la santé. Objectifs (1) Décrire la prévalence de l’épuisement professionnel chez les infirmiers exerçants dans les services des urgences. (2) Identifier les moyens préventifs adoptés par les infirmiers pour faire face au travail pendant la situation pandémique. Méthodes Il s’agit d’une étude transversale réalisée auprès des infirmiers travaillant dans quatre services des urgences appartenant à quatre centres hospitaliers tunisiens. Le recueil des données a été réalisé moyennant un questionnaire comportant les caractéristiques sociodémographiques et professionnels. L’échelle de Maslach du burnout a été utilisée pour dépister l’épuisement professionnel. Résultats L’effectif total comportait 60 infirmiers d’une moyenne d’âge de 38 ans avec une prédominance masculine, soit 53,3 %. Une ancienneté de travail inférieure à 10 ans était notée chez 61,7 % des individus. Plus des ¾ des sujets (76,7 %) rapportaient des troubles du sommeil et 68,3 % des somatisations liées au stress, et ces manifestations augmentaient en période de COVID-19 selon 51,7 % des sujets. Un épuisement émotionnel (EE) élevé était retrouvé chez 83,3 % des infirmiers. La majorité des sujets, soit 93,9 % avaient un niveau de dépersonnalisation élevé. Un niveau d’accomplissement professionnel faible était retrouvé chez 8,3 % des infirmiers. Ainsi, 86,7 % présentaient un épuisement professionnel modéré. Près de 70 % des sujets reconnaissaient le burnout et ses facteurs de risque professionnels. Par ailleurs, 6 individus (10 %) avaient bénéficié d’une prise en charge psychologique. Face à la situation pandémique, les infirmiers ont adopté des mesures de prévention particulières, essentiellement : la reconnaissance de la part de la hiérarchie (61,7 %), le travail en équipe (63,3 %), la réduction des heures de travail (56,7 %) et l’activité sportive (35 %). Conclusion L’épuisement professionnel apparaît comme une réalité préoccupante en milieu des urgences. La mise en place de stratégies préventives, une meilleure organisation du travail et la valorisation du soignant semblent indispensables.

2.
Archives Des Maladies Professionnelles et De L'Environnement ; 83(4):375-376, 2022.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2011108

ABSTRACT

Introduction La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une maladie infectieuse caractérisée par son évolution imprévisible. Les données manquent sur les symptômes qui persistent ou qui ressurgissent des semaines et des mois après la guérison. Objectif Décrire l’évolution clinique et identifier les facteurs associés à la persistance des symptômes chez les personnels de soins atteints de COVID-19. Matériel et méthodes Étude transversale portant sur le personnel de soins du CHU Farhat Hached de Sousse atteint du COVID-19, confirmée par un RT-PCR, durant la période allant du 1er septembre au 31 décembre 2020. Les données socioprofessionnelles et médicales initiales des participants ont été recueillies à l’aide d’une fiche synoptique préétablie à partir des dossiers médicaux des patients à l’étude. Les participants ont été contactés après au moins un mois de leur RT-PCR positive afin de préciser les principaux signes cliniques persistants après la guérison clinique. Résultats Au total, 254 patients ont été recensés. L’âge moyen était de 41,74 ± 10,2 ans avec une prédominance féminine (sex-ratio : 0,23). Plus de 92 % des participants étaient non tabagiques. L’obésité était présente chez 31,8 % des cas. Près du tiers du personnel était représenté par les infirmiers (31,9 %), suivi par les médecins (22,5 % des cas). Les services les plus concernés par la COVID-19 étaient celui de la gynéco-obstétrique (15,6 %) suivi par la pédiatrie (7,8 %). L’hypertension artérielle était le principal antécédent pathologique parmi les victimes. Seulement 4,7 % des personnels étaient asymptomatiques au début de la maladie. Le tableau clinique initial des sujets était dominé par les courbatures (63 %), l’asthénie (60 %) et les céphalées (52 %). Le personnel de soin a nécessité une hospitalisation dans 30 % des cas. Le suivi des sujets s’est étalé sur une durée de 1 à 6 mois post-guérison avec une moyenne de 77 jours. Plus de 70 % des victimes avaient gardé des symptômes après la guérison. Ces symptômes étaient représentés par la dyspnée d’effort (28 %), l’asthénie (20 %), l’anosmie (10 %), les céphalées (9,7 %) et les troubles de mémoires (8,6 %). Le syndrome post-COVID était significativement associé au genre (p < 10−3), à l’âge (p = 0,04), au tabagisme (p < 10−3) et le fait de ne pas avoir eu de symptômes au début de la maladie (p < 10−3). Conclusion Nos résultats ont mis en évidence l’importance du syndrome post-COVID parmi le personnel de soins. Ainsi la connaissance de ce syndrome, l’identification de ses facteurs de risque ainsi que leur prise en charge précoce permettra d’améliorer l’évolution de la COVID-19.

3.
Archives Des Maladies Professionnelles et De L'Environnement ; 83(4):376-376, 2022.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2010778

ABSTRACT

Introduction La COVID-19 est caractérisée par la persistance des symptômes, même après la fin de la période de contagiosité. Cependant, la crainte d’être contaminé par le contact avec un patient antérieurement affecté ayant des symptômes persistants à la reprise du travail peut être responsable de comportement de retrait et de stigmatisation. Objectif Déterminer la fréquence de la stigmatisation vécue par le personnel de santé affecté par la COVID-19 et son association avec les symptômes persistants à la reprise du travail. Matériel et méthodes Étude transversale analytique portant sur le personnel de santé exerçant au CHU Farhat Hached de Sousse et affecté par la COVID-19 durant une période de 6 mois. Un questionnaire anonyme a été distribué pour recueillir les données socioprofessionnelles et médicales. Résultats Au total, 477 cas ont été inclus dans notre étude avec un taux de réponse de 85,9 %. L’âge moyen de notre population était de 39,95 ans avec une prédominance féminine dans 78,2 % des cas. La majorité des patients exerçait dans le service de gynécologie (15,9 %), suivi par le service de néonatologie (5,5 %) avec une ancienneté professionnelle moyenne de 10,7 ans. La catégorie professionnelle la plus touchée durant la période d’étude était celle des infirmiers (32,1 %) et celle des techniciens supérieurs (19,9 %). La durée moyenne du confinement était de 16,46 ± 7,8 jours. L’asthénie et les courbatures étaient les symptômes persistants les plus fréquents dans 18,9 %, suivies par la dyspnée d’effort dans 11,1 %. À leur reprise du travail, 15,5 % des participants souffraient de stigmatisation et subissaient un comportent de retrait de la part de leurs collègues. Cette situation était fréquente chez les participantes femmes âgées de plus de 39 ans (p = 0,001) et ayant une ancienneté professionnelle supérieurs à 9 ans (p = 0,006). Les patients présentant des symptômes persistants à la reprise du travail ont souffert plus du comportement de stigmatisation mais sans différence statistiquement significative (p = 0,37). Conclusion La stigmatisation est fréquente chez le personnel de la santé affecté par le COVID-19. Pour prévenir ce phénomène, il est nécessaire de réaliser des séances de sensibilisation portant sur ce nouveau virus auprès du personnel de la santé et de la population en générale.

4.
BMC Health Serv Res ; 22(1): 489, 2022 Apr 12.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1789120

ABSTRACT

BACKGROUND: People's lives were seriously affected by the emergence and the spread of the COVID-19 disease. Several vaccines were developed in record time to overcome this pandemic. However, putting an end to this public health problem requires substantial vaccination coverage rate. This latter depends on the acceptance of these vaccines especially by health professionals; the leaders of the current war against COVID-19. In fact, they have a central role in promoting vaccination against the SARS-CoV-2. In the developed countries, hesitancy rates towards these vaccines among health professionals vary from 4.3% to 72%. In the developing countries, few studies focused on this issue. OBJECTIVE: To estimate the prevalence and the predictors of SARS-CoV-2 vaccine hesitancy among the Tunisian health professionals. METHODS: A cross-sectional study was led online between the 7th and the 21th of January 2021 among Tunisian health professionals. At least 460 participants were required. Snowball sampling method served to recruit participants. Data were collected using a pre-established and pre-tested questionnaire recorded in a free Google form. The link of the questionnaire was disseminated online to be self-administered anonymously to the participants. The generated online Google Sheet was uploaded and exported to SPSS software for analysis. RESULTS: Of the 546 responses, 493 were retained. The mean age of participants was 37.4 (± 9.5) years. Females represented 70.2% of participants. Social media represented the most frequently used source of information about COVID-19. The prevalence of SARS-CoV-2 vaccine hesitancy among participants was 51.9% (95% CI: 47.5-56.3)). Female sex, working far from the capital and having concerns about the vaccines components predicted more hesitancy among participants. In contrast, the use of the national COVID-19 information website predicted less hesitancy among them. CONCLUSIONS: The current Tunisian communication plan about COVID-19 vaccines must be reinforced. Social media represent a cost effective communication channel that can serve to reassure Tunisian health professionals regarding the safety of COVID-19 vaccines. Special interest should be paid to females, paramedical professionals and those working far from the capital.


Subject(s)
COVID-19 , Vaccines , Adult , COVID-19/epidemiology , COVID-19/prevention & control , COVID-19 Vaccines , Cross-Sectional Studies , Female , Humans , Middle Aged , Research Design , SARS-CoV-2 , Tunisia/epidemiology , Vaccination , Vaccination Hesitancy
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